Bonjour,
Format : PDF – EPUB - KPF
"La Princesse Oghérof" est un roman d'Henry Gréville qui explore les thèmes de l'amour, du sacrifice, de l'exil et des différences culturelles entre l'Europe occidentale et la Russie. Le roman dépeint un tableau vivant des mœurs aristocratiques russes tout en explorant les émotions profondes et complexes de ses personnages.
L'histoire suit le destin de Marie Oghérof, une jeune femme issue de la noblesse russe, mariée au prince Oghérof. Dès le début, il est évident que le mariage de Marie n'est pas fondé sur l'amour mais plutôt sur des convenances sociales et des alliances familiales. Le prince Oghérof, bien qu'aimable, est un homme froid et distant, préoccupé par ses propres ambitions politiques et sociales.
Marie, quant à elle, est une femme sensible et émotive, qui souffre de l'indifférence de son mari. Elle se sent piégée dans une vie qui ne lui correspond pas, en proie à une profonde solitude. C'est dans ce contexte que Marie fait la rencontre de Paul de Sabarot, un Français de passage en Russie, qui apporte avec lui la chaleur et la passion qui manquent tant à son mariage.
Paul de Sabarot est tout ce que le prince Oghérof n'est pas : charmant, attentionné, et profondément amoureux de Marie. Très vite, une relation intense et passionnée se développe entre les deux, mais leur amour est voué à l'échec dès le départ, en raison des conventions sociales strictes de l'aristocratie russe et de l'attachement de Marie à son devoir conjugal.
Malgré ses sentiments pour Paul, Marie est tourmentée par sa loyauté envers son mari et par les attentes de la société. Elle est confrontée à un dilemme déchirant entre suivre son cœur et respecter les devoirs qui lui incombent en tant que princesse Oghérof. La pression sociale et le poids des traditions finissent par triompher, et Marie décide de sacrifier son amour pour préserver l'honneur de sa famille.
Paul, désespéré par la décision de Marie, retourne en France, laissant derrière lui une femme qu'il aime mais qu'il ne peut avoir. La séparation est douloureuse pour Marie, qui, malgré tout, reste fidèle à son mariage, tout en étant profondément marquée par cette passion avortée.
Au fil du temps, Marie s'enfonce dans une mélancolie croissante. Son mariage reste froid et dénué d'affection, et elle se retrouve de plus en plus isolée, souffrant de la perte de l'amour et de la joie qu'elle a connus brièvement avec Paul. Sa vie devient une succession de devoirs accomplis mécaniquement, sans aucune satisfaction personnelle.
La fin du roman est tragique et reflète l'impossibilité de concilier les désirs personnels avec les obligations sociales dans l'univers rigide de la noblesse russe. Marie Oghérof, bien que respectée et admirée par la société pour sa droiture et son sens du devoir, meurt intérieurement, rongée par le regret et la solitude.
"La Princesse Oghérof" est un récit poignant qui met en lumière les sacrifices souvent demandés aux femmes dans une société dominée par les conventions sociales et les attentes familiales. Henry Gréville y explore avec finesse les conflits internes d'une femme partagée entre ses devoirs et ses passions, tout en peignant un portrait riche de la société aristocratique russe du XIXe siècle.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge
Format : PDF – EPUB - KPF
La princesse Oghérof, un roman d’Henry Gréville
"La Princesse Oghérof" est un roman d'Henry Gréville qui explore les thèmes de l'amour, du sacrifice, de l'exil et des différences culturelles entre l'Europe occidentale et la Russie. Le roman dépeint un tableau vivant des mœurs aristocratiques russes tout en explorant les émotions profondes et complexes de ses personnages.
Résumé :
L'histoire suit le destin de Marie Oghérof, une jeune femme issue de la noblesse russe, mariée au prince Oghérof. Dès le début, il est évident que le mariage de Marie n'est pas fondé sur l'amour mais plutôt sur des convenances sociales et des alliances familiales. Le prince Oghérof, bien qu'aimable, est un homme froid et distant, préoccupé par ses propres ambitions politiques et sociales.
Marie, quant à elle, est une femme sensible et émotive, qui souffre de l'indifférence de son mari. Elle se sent piégée dans une vie qui ne lui correspond pas, en proie à une profonde solitude. C'est dans ce contexte que Marie fait la rencontre de Paul de Sabarot, un Français de passage en Russie, qui apporte avec lui la chaleur et la passion qui manquent tant à son mariage.
Paul de Sabarot est tout ce que le prince Oghérof n'est pas : charmant, attentionné, et profondément amoureux de Marie. Très vite, une relation intense et passionnée se développe entre les deux, mais leur amour est voué à l'échec dès le départ, en raison des conventions sociales strictes de l'aristocratie russe et de l'attachement de Marie à son devoir conjugal.
Malgré ses sentiments pour Paul, Marie est tourmentée par sa loyauté envers son mari et par les attentes de la société. Elle est confrontée à un dilemme déchirant entre suivre son cœur et respecter les devoirs qui lui incombent en tant que princesse Oghérof. La pression sociale et le poids des traditions finissent par triompher, et Marie décide de sacrifier son amour pour préserver l'honneur de sa famille.
Paul, désespéré par la décision de Marie, retourne en France, laissant derrière lui une femme qu'il aime mais qu'il ne peut avoir. La séparation est douloureuse pour Marie, qui, malgré tout, reste fidèle à son mariage, tout en étant profondément marquée par cette passion avortée.
Au fil du temps, Marie s'enfonce dans une mélancolie croissante. Son mariage reste froid et dénué d'affection, et elle se retrouve de plus en plus isolée, souffrant de la perte de l'amour et de la joie qu'elle a connus brièvement avec Paul. Sa vie devient une succession de devoirs accomplis mécaniquement, sans aucune satisfaction personnelle.
La fin du roman est tragique et reflète l'impossibilité de concilier les désirs personnels avec les obligations sociales dans l'univers rigide de la noblesse russe. Marie Oghérof, bien que respectée et admirée par la société pour sa droiture et son sens du devoir, meurt intérieurement, rongée par le regret et la solitude.
"La Princesse Oghérof" est un récit poignant qui met en lumière les sacrifices souvent demandés aux femmes dans une société dominée par les conventions sociales et les attentes familiales. Henry Gréville y explore avec finesse les conflits internes d'une femme partagée entre ses devoirs et ses passions, tout en peignant un portrait riche de la société aristocratique russe du XIXe siècle.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge