Jules-Amédée Barbey d'Aurevilly, né le 2 novembre 1808 à Saint- Sauveur-le-Vicomte (Manche) et décédé le 23 avril 1889 à Paris, était un écrivain, critique littéraire et journaliste français.

Jeunesse et Formation : Issu d'une famille aristocratique normande, Barbey d'Aurevilly grandit dans un milieu provincial et catholique traditionnel. Il est éduqué par des précepteurs et entreprend des études au collège de Coutances avant de fréquenter le lycée de Caen. À la suite du décès de son père en 1825, il doit renoncer à ses études et s'installe à Paris pour mener une vie littéraire.

Carrière Littéraire : Dès le début de sa carrière, Barbey d'Aurevilly s'illustre par sa plume acérée et son style singulier. Il publie des critiques littéraires, des essais, et des romans, dont certains, tels que "Le Chevalier des Touches" (1864), "Une vieille maîtresse" (1851), ou "Les Diaboliques" (1874), le font connaître du grand public.

Son style flamboyant, mêlant romantisme, mysticisme et provocation, lui confère une place à part dans la littérature française du XIXe siècle. L’audace de son écriture et sa vision sombre de l'amour et de la société en font un auteur controversé.

Engagement Politique et Vie Personnelle : Barbey d'Aurevilly était un monarchiste convaincu, attaché aux valeurs de l'ancien régime. Il a soutenu le comte de Chambord, prétendant au trône, après la Révolution de 1848.

Sur le plan personnel, il a mené une vie marquée par des relations tumultueuses. Son comportement et ses idées progressistes en matière de relations amoureuses ont suscité des scandales dans la société conservatrice de l'époque.

Décès : Barbey d'Aurevilly est décédé à Paris le 23 avril 1889. Sa vie et son œuvre continuent d’être étudiées pour la richesse de sa prose, son style unique et son esprit critique.

Barbey d'Aurevilly reste une figure littéraire majeure du XIXe siècle, reconnue pour sa contribution à la littérature française par ses romans, essais, et critiques.