Octave Mirbeau
Octave Mirbeau, né le 16 février 1848 à Trévières (Calvados) et mort le 16 février 1917 à Paris 8e, était un écrivain, critique d'art et journaliste français. Il connut une célébrité européenne et de grands succès populaires, tout en étant également apprécié et reconnu par les avant-gardes littéraires et artistiques.
Journaliste influent et fort bien rémunéré, critique d’art défenseur des avant-gardes, pamphlétaire redouté, Octave Mirbeau était aussi un romancier novateur, qui a contribué à l'évolution du genre romanesque, et un dramaturge, à la fois classique et moderne, qui a triomphé sur toutes les grandes scènes du monde. Mais, après sa mort, il traverse pendant un demi-siècle une période de purgatoire. Il est visiblement trop dérangeant pour la classe dirigeante, tant sur le plan littéraire et esthétique que sur le plan politique et social.
Inclassable sur un plan littéraire, il fait fi des étiquettes, des théories et des écoles, et il étend à tous les genres littéraires sa contestation radicale des institutions culturelles. Il est aussi politiquement incorrect, farouchement individualiste et libertaire. Il incarne ainsi une figure d'intellectuel critique, potentiellement subversif et « irrécupérable » selon l'expression utilisée par Jean-Paul Sartre dans sa pièce de théâtre Les Mains sales (1948).
Guy de Maupassant lui a dédié sa nouvelle Aux champs (1882).
Biographie
Débuts
Jeunesse
Contes de la chaumière, illustrés par Jean-François Raffaëlli, 1894.
Petit-fils de notaires normands, Octave Mirbeau est le fils de Ladislas-François Mirbeau (1815-1900, officier de santé) de Rémalard, dans le Perche et d'Eugénie-Augustine Dubosq (1825-1870), fille de notaire tréviérois. Après une scolarité primaire chez les Sœurs de l'Éducation Chrétienne de Rémalard, le jeune Octave Mirbeau fait des études médiocres au collège des jésuites Saint-François-Xavier de Vannes, d'où il est chassé en 1863 dans des conditions plus que suspectes, qu'il évoquera en 1890 dans son roman Sébastien Roch.
Après son baccalauréat, il se demande s'il va s'orienter vers la médecine ou le droit. Il s'inscrit à la Faculté de Droit de Paris le 14 novembre 1866 mais suit les cours en dilettante et n'achève pas ses études. Il rentre à Rémalard, où il travaille chez le notaire du village. Mobilisé, il subit la guerre de 1870 dans l'armée de la Loire, et l'expérience traumatisante de la débâcle lui inspirera plusieurs contes et des chapitres démystificateurs du Calvaire et de Sébastien Roch.
Pendant toutes ses années d'enfance, dont il a conservé des souvenirs de morne tristesse et d'ennui, son seul confident est son ami Alfred Bansard des Bois, à qui il adresse des lettres qui constituent à la fois un défouloir et un apprentissage littéraire.
Journaliste influent et fort bien rémunéré, critique d’art défenseur des avant-gardes, pamphlétaire redouté, Octave Mirbeau était aussi un romancier novateur, qui a contribué à l'évolution du genre romanesque, et un dramaturge, à la fois classique et moderne, qui a triomphé sur toutes les grandes scènes du monde. Mais, après sa mort, il traverse pendant un demi-siècle une période de purgatoire. Il est visiblement trop dérangeant pour la classe dirigeante, tant sur le plan littéraire et esthétique que sur le plan politique et social.
Inclassable sur un plan littéraire, il fait fi des étiquettes, des théories et des écoles, et il étend à tous les genres littéraires sa contestation radicale des institutions culturelles. Il est aussi politiquement incorrect, farouchement individualiste et libertaire. Il incarne ainsi une figure d'intellectuel critique, potentiellement subversif et « irrécupérable » selon l'expression utilisée par Jean-Paul Sartre dans sa pièce de théâtre Les Mains sales (1948).
Guy de Maupassant lui a dédié sa nouvelle Aux champs (1882).
Biographie
Débuts
Jeunesse
Contes de la chaumière, illustrés par Jean-François Raffaëlli, 1894.
Petit-fils de notaires normands, Octave Mirbeau est le fils de Ladislas-François Mirbeau (1815-1900, officier de santé) de Rémalard, dans le Perche et d'Eugénie-Augustine Dubosq (1825-1870), fille de notaire tréviérois. Après une scolarité primaire chez les Sœurs de l'Éducation Chrétienne de Rémalard, le jeune Octave Mirbeau fait des études médiocres au collège des jésuites Saint-François-Xavier de Vannes, d'où il est chassé en 1863 dans des conditions plus que suspectes, qu'il évoquera en 1890 dans son roman Sébastien Roch.
Après son baccalauréat, il se demande s'il va s'orienter vers la médecine ou le droit. Il s'inscrit à la Faculté de Droit de Paris le 14 novembre 1866 mais suit les cours en dilettante et n'achève pas ses études. Il rentre à Rémalard, où il travaille chez le notaire du village. Mobilisé, il subit la guerre de 1870 dans l'armée de la Loire, et l'expérience traumatisante de la débâcle lui inspirera plusieurs contes et des chapitres démystificateurs du Calvaire et de Sébastien Roch.
Pendant toutes ses années d'enfance, dont il a conservé des souvenirs de morne tristesse et d'ennui, son seul confident est son ami Alfred Bansard des Bois, à qui il adresse des lettres qui constituent à la fois un défouloir et un apprentissage littéraire.
- Ce Pack se Compose de 10 E-books d’Octave Mirbeau16.00 €