Pauline de Meulan, également connue sous le nom de « Mme Guizot », était une écrivaine et journaliste française, née le 2 novembre 1773 à Paris, et décédée le 1er août 1827 à Saint-Ouen-le-Pin, dans le Calvados.

Elle est issue d'une famille distinguée de la noblesse du XVIIIe siècle. Fille aînée du comte Charles de Meulan, conseiller du roi puis receveur général des finances de la généralité de Paris, et de Marguerite de Saint-Chamans, elle bénéficie d'une éducation soignée dans un milieu cultivé, fréquentant des personnalités intellectuelles de l'époque, tels que Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort, Nicolas de Condorcet et Jean Baptiste Antoine Suard.

Sa mère, reconnue pour tenir un salon à Paris, l'expose à un environnement propice aux discussions intellectuelles et au développement littéraire. Pauline avait des frères et sœurs qui menaient des carrières diverses et illustres : son frère Edouard travaillait à la Cour des comptes, tandis que son frère Théodore s'était engagé dans l'armée et avait été promu général à la fin de l'Empire. Sa sœur Henriette était mariée à l'ingénieur Jacques Dillon, constructeur du pont des Arts à Paris.

Sa rencontre et son mariage avec François Guizot, futur homme d'État et historien, ont marqué sa vie. Il est important de ne pas confondre Pauline de Meulan avec Elisa Guizot née Dillon, la nièce de Pauline et seconde épouse de François Guizot.

Pauline de Meulan a laissé un héritage en tant qu'écrivaine et journaliste, contribuant à la scène littéraire de son époque, bien que les détails de ses œuvres ne soient pas toujours bien documentés dans les récits historiques disponibles.