Thomas Hardy, né le 2 juin 1840 à Higher Bockhampton, près de Dorchester, dans le Dorset en Angleterre, et décédé le 11 janvier 1928 à Dorchester, était un romancier et poète anglais considéré comme l'un des écrivains les plus importants de la littérature anglaise du XIXe siècle.

Issu d'une famille modeste, Hardy grandit dans la campagne anglaise du Dorset. Ses premières années de vie rurale influenceront grandement son œuvre littéraire. Il étudie l'architecture à Londres et commence à écrire de la poésie à cette époque.

En 1871, il publie son premier roman, "Desperate Remedies", mais c'est avec "Under the Greenwood Tree" (1872) et "Far from the Madding Crowd" (1874) qu'il rencontre le succès. Hardy est reconnu pour sa représentation réaliste et parfois pessimiste de la vie rurale dans ses romans. Son style littéraire souligne souvent les aspects tragiques de la vie et explore les tensions entre les individus et la société.

Parmi ses œuvres les plus célèbres figurent "The Mayor of Casterbridge" (1886), "Tess of the d'Urbervilles" (1891), et "Jude the Obscure" (1895). Ces romans traitent de thèmes tels que les conflits moraux, la société victorienne, la condition humaine et les questions sociales, et ont été souvent critiqués pour leur traitement audacieux de la sexualité et de la religion.

Vers la fin de sa vie, Hardy se tourne davantage vers la poésie. Il publie plusieurs recueils de poèmes, dont "Wessex Poems" (1898) et "Poems of the Past and Present" (1901). Son œuvre poétique se caractérise par une vision profonde de la nature humaine, exprimée à travers une utilisation riche et évocatrice du langage.

En raison des controverses entourant ses œuvres, notamment pour leur critique de la société victorienne, Hardy suscite un certain scandale à l'époque. Malgré cela, il reste un écrivain influent et respecté, reconnu pour sa maîtrise littéraire et son regard aiguisé sur la condition humaine.

Hardy se retire de l'écriture de fiction après la publication de "Jude the Obscure", se consacrant principalement à la poésie. Il meurt le 11 janvier 1928 à Dorchester, laissant un héritage littéraire important, salué pour sa représentation réaliste et incisive de la société victorienne et pour sa capacité à capturer les nuances de la nature humaine.