Romain Rolland
Romain Rolland, né à Clamecy (Nièvre) le 29 janvier 1866 et mort à Vézelay le 30 décembre 1944, est un écrivain français, lauréat du prix Nobel de littérature de 1915.
D’une culture forgée par la passion de l’art et de la musique (opéra, Michel-Ange, Scarlatti, Lully, Beethoven, amitié avec Richard Strauss) et le culte des héros, il chercha sa vie durant un moyen de communion entre les hommes. Son exigence de justice le poussa à souhaiter la paix « au-dessus de la mêlée » pendant et après la Première Guerre mondiale. Il est animé par un idéal humaniste et la quête d’un monde non violent, par son admiration pour Léon Tolstoï, grande figure de la non-violence, par les philosophies de l’Inde (conversations avec Rabindranath Tagore et Gandhi), l’enseignement de Râmakrishna et Vivekananda, par sa fascination pour ʿAbd-al-Bahāʾ (il y fait référence dans Clerambault), puis par le « monde nouveau » qu'il espérait voir se construire en Union soviétique.
Il se trouve à partir du milieu des années 1920, de par son engagement de plus en plus affirmé en faveur de l’URSS, au cœur des réseaux de soutien au régime soviétique et devient le plus connu des « Amis de l’URSS » européens.
Biographie
Issu d’une famille de notaires, Romain Rolland compte dans son ascendance des paysans et des bourgeois aisés. Il fréquente le collège de Clamecy de 1873 à 1880, date à laquelle sa famille s'installe à Paris. Il suit alors les cours du lycée Saint-Louis puis du lycée Louis-le-Grand. En 1886, il est reçu à l’École normale supérieure, où il se lie avec André Suarès et Paul Claudel. Il est agrégé d'histoire en 1889.
Il passe ensuite deux ans à Rome, de 1889 à 1891, comme membre de l’École française de Rome, où sa rencontre avec Malwida von Meysenbug – qui avait été l’amie de Nietzsche et de Wagner – ainsi que la découverte des chefs-d’œuvre de l’art italien, sont décisives pour la construction de sa pensée. À son retour en France en 1892, il s’installe à Paris, épouse Clotilde Bréal et rassemble de la documentation pour ses thèses de doctorat. Les années suivantes, il enseigne l’histoire aux lycées Henri-IV et Louis-le-Grand. En 1895, il obtient son doctorat de lettres en soutenant une thèse sur « Les origines du théâtre lyrique moderne. Histoire de l’opéra en Europe avant Lulli et Scarlatti ». Il est chargé de cours d’histoire de l’art à l’École normale supérieure. En 1900, il organise à Paris le premier congrès d’histoire de la musique.
En 1901, il divorce et s’installe seul au 162, boulevard du Montparnasse à Paris (sur l'immeuble à cette adresse est aujourd'hui apposée une plaque commémorative). À partir de 1904, il enseigne l’histoire de la musique à la Sorbonne et dirige brièvement en 1911 la section musicale de l'Institut français de Florence. Son roman-fleuve Jean-Christophe, publié de 1904 à 1912, lui apporte la notoriété. En 1912, il démissionne de la Sorbonne pour se consacrer uniquement à son œuvre littéraire.
D’une culture forgée par la passion de l’art et de la musique (opéra, Michel-Ange, Scarlatti, Lully, Beethoven, amitié avec Richard Strauss) et le culte des héros, il chercha sa vie durant un moyen de communion entre les hommes. Son exigence de justice le poussa à souhaiter la paix « au-dessus de la mêlée » pendant et après la Première Guerre mondiale. Il est animé par un idéal humaniste et la quête d’un monde non violent, par son admiration pour Léon Tolstoï, grande figure de la non-violence, par les philosophies de l’Inde (conversations avec Rabindranath Tagore et Gandhi), l’enseignement de Râmakrishna et Vivekananda, par sa fascination pour ʿAbd-al-Bahāʾ (il y fait référence dans Clerambault), puis par le « monde nouveau » qu'il espérait voir se construire en Union soviétique.
Il se trouve à partir du milieu des années 1920, de par son engagement de plus en plus affirmé en faveur de l’URSS, au cœur des réseaux de soutien au régime soviétique et devient le plus connu des « Amis de l’URSS » européens.
Biographie
Issu d’une famille de notaires, Romain Rolland compte dans son ascendance des paysans et des bourgeois aisés. Il fréquente le collège de Clamecy de 1873 à 1880, date à laquelle sa famille s'installe à Paris. Il suit alors les cours du lycée Saint-Louis puis du lycée Louis-le-Grand. En 1886, il est reçu à l’École normale supérieure, où il se lie avec André Suarès et Paul Claudel. Il est agrégé d'histoire en 1889.
Il passe ensuite deux ans à Rome, de 1889 à 1891, comme membre de l’École française de Rome, où sa rencontre avec Malwida von Meysenbug – qui avait été l’amie de Nietzsche et de Wagner – ainsi que la découverte des chefs-d’œuvre de l’art italien, sont décisives pour la construction de sa pensée. À son retour en France en 1892, il s’installe à Paris, épouse Clotilde Bréal et rassemble de la documentation pour ses thèses de doctorat. Les années suivantes, il enseigne l’histoire aux lycées Henri-IV et Louis-le-Grand. En 1895, il obtient son doctorat de lettres en soutenant une thèse sur « Les origines du théâtre lyrique moderne. Histoire de l’opéra en Europe avant Lulli et Scarlatti ». Il est chargé de cours d’histoire de l’art à l’École normale supérieure. En 1900, il organise à Paris le premier congrès d’histoire de la musique.
En 1901, il divorce et s’installe seul au 162, boulevard du Montparnasse à Paris (sur l'immeuble à cette adresse est aujourd'hui apposée une plaque commémorative). À partir de 1904, il enseigne l’histoire de la musique à la Sorbonne et dirige brièvement en 1911 la section musicale de l'Institut français de Florence. Son roman-fleuve Jean-Christophe, publié de 1904 à 1912, lui apporte la notoriété. En 1912, il démissionne de la Sorbonne pour se consacrer uniquement à son œuvre littéraire.
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