Ernest Pérochon
Ernest Pérochon naît le 24 février 1885 à Courlay, dans les Deux-Sèvres, dans une famille modeste d’instituteurs. Après des études à l'École normale, il devient lui-même instituteur, une profession qu’il exercera pendant plusieurs années avant de se consacrer pleinement à l’écriture. Son attachement au monde rural et aux valeurs simples de la terre marque profondément son œuvre littéraire.
Il se fait connaître en 1920 en remportant le prestigieux Prix Goncourt avec son roman Nêne, qui dépeint avec une grande sensibilité la vie paysanne et les bouleversements sociaux du début du XXe siècle. Ce succès lui ouvre les portes du monde littéraire, et il enchaîne les romans où il explore les thèmes de la ruralité, du progrès, de la condition humaine et de l’évolution des mentalités face à la modernité.
Parmi ses œuvres marquantes, Les Creux-de-Maisons (1922) se distingue par son regard poignant sur les superstitions et la dureté de la vie dans les campagnes. Son style simple mais évocateur s’attache à retranscrire la rudesse et la beauté du monde paysan, avec une attention particulière aux caractères et aux tensions sociales.
Dans les années 1930, Ernest Pérochon élargit son horizon littéraire en écrivant des romans de science-fiction, comme Les Hommes frénétiques (1934), où il imagine les conséquences d’un progrès scientifique mal maîtrisé. Cette diversité témoigne de son intérêt pour les questions de société et pour l’avenir de l’humanité.
Sous l’Occupation, il refuse de collaborer avec le régime de Vichy, ce qui lui vaut d’être mis à l’écart du monde éditorial. Profondément affecté par cette période sombre, il meurt d’une crise cardiaque le 10 février 1942 à Niort.
Conclusion :
Ernest Pérochon est un écrivain humaniste qui a su, à travers une plume sensible et engagée, donner une voix à la ruralité et aux transformations de son époque. Tantôt chroniqueur de la vie paysanne, tantôt visionnaire avec ses récits d’anticipation, il a laissé une œuvre riche et variée, ancrée dans la réalité sociale mais toujours tournée vers l’humain. Son regard lucide et bienveillant sur le monde fait de lui un auteur dont l’héritage littéraire mérite d’être redécouvert.
Il se fait connaître en 1920 en remportant le prestigieux Prix Goncourt avec son roman Nêne, qui dépeint avec une grande sensibilité la vie paysanne et les bouleversements sociaux du début du XXe siècle. Ce succès lui ouvre les portes du monde littéraire, et il enchaîne les romans où il explore les thèmes de la ruralité, du progrès, de la condition humaine et de l’évolution des mentalités face à la modernité.
Parmi ses œuvres marquantes, Les Creux-de-Maisons (1922) se distingue par son regard poignant sur les superstitions et la dureté de la vie dans les campagnes. Son style simple mais évocateur s’attache à retranscrire la rudesse et la beauté du monde paysan, avec une attention particulière aux caractères et aux tensions sociales.
Dans les années 1930, Ernest Pérochon élargit son horizon littéraire en écrivant des romans de science-fiction, comme Les Hommes frénétiques (1934), où il imagine les conséquences d’un progrès scientifique mal maîtrisé. Cette diversité témoigne de son intérêt pour les questions de société et pour l’avenir de l’humanité.
Sous l’Occupation, il refuse de collaborer avec le régime de Vichy, ce qui lui vaut d’être mis à l’écart du monde éditorial. Profondément affecté par cette période sombre, il meurt d’une crise cardiaque le 10 février 1942 à Niort.
Conclusion :
Ernest Pérochon est un écrivain humaniste qui a su, à travers une plume sensible et engagée, donner une voix à la ruralité et aux transformations de son époque. Tantôt chroniqueur de la vie paysanne, tantôt visionnaire avec ses récits d’anticipation, il a laissé une œuvre riche et variée, ancrée dans la réalité sociale mais toujours tournée vers l’humain. Son regard lucide et bienveillant sur le monde fait de lui un auteur dont l’héritage littéraire mérite d’être redécouvert.
- Les Creux-de-Maisons, Roman D’Ernest Pérochon2.00 €