Charles Barbara
Charles Barbara, né à Orléans le 5 mars 1817 et mort à Paris le 19 septembre 1866, est un écrivain français.
Louis-Charles Barbara est le fils d'un luthier originaire de Dausenau (près de Coblence), établi à Orléans. Après avoir fréquenté le collège de sa ville natale, il poursuit ses études à Paris au lycée Louis-le-Grand, pour préparer, théoriquement, l’École polytechnique et sans doute s'éloigner d'un père tyrannique et violent. Il est répétiteur au collège de Nantua, puis revient à Paris où il accepte un poste de précepteur dans la famille d’Édouard Drouyn de Lhuys.
En 1841, il entre en relation avec le groupe des Buveurs d'eau : Henry Murger, le philosophe Jean Wallon, les peintres François Tabar et Alexandre Schanne. Il fournit à Murger le modèle du personnage nommé Carolus Barbemuche dans les Scènes de la vie de bohème. Il ne pardonnera jamais à Murger ce portrait peu flatteur. Il fait ensuite la connaissance de Baudelaire, Champfleury, Nadar qui resteront toujours ses amis bien qu’il soit lui-même bien peu expansif. Il s'oriente alors définitivement vers le journalisme et la littérature, même si la musique a toujours joué un grand rôle dans sa vie (son père est luthier, son frère Pierre professeur de musique, son frère Georges accordeur de piano). Il joue lui-même du violon et, pour gagner sa vie, se produit dans de petits théâtres parisiens.
Comme ses amis de la bohème, Barbara eut beaucoup de difficultés financières et fut constamment harcelé par des créanciers.
Sa première publication, une nouvelle intitulée Le Plat de souliers, paraît dans La Gazette de la jeunesse en 1844. Il collabore ensuite au Corsaire et à L'Artiste d’Arsène Houssaye. Il revient à Orléans en 1848, rédacteur au Journal du Loiret, rédacteur en chef gérant du Démocrate (23 numéros), puis rédacteur au quotidien La Constitution où il est chargé du feuilleton. Il publie Casimir Henricy, Eugène Sue, Georges Guénot-Lecointe, Jules Sandeau, Alfred des Essarts, Joseph Méry, Émile Souvestre, Hippolyte Castille, Victor Doinet, Marc Fournier et une traduction du Double assassinat dans la rue Morgue. Lui-même publie des articles sur le théâtre et la musique.
- L’assassinat du Pont-Rouge, un Roman de Charles Barbara2.00 €