Jérémias Gotthelf
Jérémias Gotthelf est le pseudonyme d’Albert Bitzius, écrivain et pasteur suisse, né le 4 octobre 1797 à Morat, dans le canton de Fribourg, et mort le 22 octobre 1854 à Lützelflüh, dans l’Emmental (canton de Berne). Figure majeure de la littérature suisse alémanique du XIXe siècle, il est surtout reconnu pour ses romans et récits en langue allemande qui mêlent réalisme rural, préoccupations morales et engagement social.
Fils d’un pasteur, Bitzius poursuit des études de théologie à Berne avant d’être ordonné en 1820. Il devient pasteur à Lützelflüh en 1831, poste qu’il occupera jusqu’à la fin de sa vie. C’est là, en contact direct avec les paysans de l’Emmental, qu’il puisera la matière de son œuvre littéraire. Il commence à publier sous le pseudonyme de « Jérémias Gotthelf » en 1837, soucieux de distinguer sa fonction pastorale de son activité littéraire.
Son œuvre, riche et variée, est marquée par une volonté d’édification morale et religieuse, mais aussi par un vif intérêt pour les conditions de vie du monde rural. Il aborde avec force les thèmes de l’éducation, de la pauvreté, de la justice et des dérives sociales. Parmi ses ouvrages les plus célèbres figurent L’Araignée noire (1842), allégorie du mal et de la tentation, et Uli le valet de ferme (1841), roman initiatique empreint de valeurs protestantes.
Dans Thelmy le vannier, Gotthelf reste fidèle à son approche humaniste et réaliste. Il y dresse le portrait d’un artisan simple et intègre, vivant dans un monde en mutation, et questionne les rapports entre travail, dignité et foi chrétienne. L’ouvrage témoigne, comme le reste de son œuvre, de son attachement profond aux valeurs rurales et à la vie communautaire.
Conclusion :
Jérémias Gotthelf est une voix singulière de la littérature suisse, alliant réalisme paysan, foi protestante et engagement moral. Son style direct, parfois rude, mais toujours empreint d’humanité, donne une profondeur rare à ses personnages et à ses récits. À travers des figures comme Thelmy le vannier, il défend une vision du monde où la simplicité, le travail honnête et la foi constituent des remparts contre la corruption morale et les excès du progrès. Aujourd’hui encore, son œuvre résonne comme un témoignage précieux d’une époque en transition, et comme un appel à la responsabilité individuelle face aux bouleversements sociaux.
Fils d’un pasteur, Bitzius poursuit des études de théologie à Berne avant d’être ordonné en 1820. Il devient pasteur à Lützelflüh en 1831, poste qu’il occupera jusqu’à la fin de sa vie. C’est là, en contact direct avec les paysans de l’Emmental, qu’il puisera la matière de son œuvre littéraire. Il commence à publier sous le pseudonyme de « Jérémias Gotthelf » en 1837, soucieux de distinguer sa fonction pastorale de son activité littéraire.
Son œuvre, riche et variée, est marquée par une volonté d’édification morale et religieuse, mais aussi par un vif intérêt pour les conditions de vie du monde rural. Il aborde avec force les thèmes de l’éducation, de la pauvreté, de la justice et des dérives sociales. Parmi ses ouvrages les plus célèbres figurent L’Araignée noire (1842), allégorie du mal et de la tentation, et Uli le valet de ferme (1841), roman initiatique empreint de valeurs protestantes.
Dans Thelmy le vannier, Gotthelf reste fidèle à son approche humaniste et réaliste. Il y dresse le portrait d’un artisan simple et intègre, vivant dans un monde en mutation, et questionne les rapports entre travail, dignité et foi chrétienne. L’ouvrage témoigne, comme le reste de son œuvre, de son attachement profond aux valeurs rurales et à la vie communautaire.
Conclusion :
Jérémias Gotthelf est une voix singulière de la littérature suisse, alliant réalisme paysan, foi protestante et engagement moral. Son style direct, parfois rude, mais toujours empreint d’humanité, donne une profondeur rare à ses personnages et à ses récits. À travers des figures comme Thelmy le vannier, il défend une vision du monde où la simplicité, le travail honnête et la foi constituent des remparts contre la corruption morale et les excès du progrès. Aujourd’hui encore, son œuvre résonne comme un témoignage précieux d’une époque en transition, et comme un appel à la responsabilité individuelle face aux bouleversements sociaux.
Thelmy le vannier, Nouvelles de Jérémias Gotthelf2.00 €