Gabriele d’Annunzio
Gabriele d’Annunzio (1863–1938) est une figure incontournable de la littérature italienne du tournant des XIXe et XXe siècles. Poète, romancier, dramaturge, homme politique et aventurier, il a incarné à lui seul une forme de génie romantique démesuré, mêlant exaltation esthétique, provocation morale et engagement nationaliste.
Né à Pescara, dans les Abruzzes, dans une famille bourgeoise, il montre très tôt un goût pour l’écriture et la mise en scène de soi. Son premier recueil de poèmes, Primo Vere (1879), révèle déjà un style flamboyant, riche, influencé par les classiques latins mais aussi par le symbolisme et le décadentisme européen. Il entame ensuite une carrière littéraire fulgurante, publiant des romans à succès tels que Il Piacere (1889), L’Innocente (1892) et Il Trionfo della Morte (1894), qui explorent les tourments de l’âme, les plaisirs sensuels, et la déchéance morale de la bourgeoisie.
D’Annunzio développe une esthétique du beau, du rare et de l’excessif, influencée par Nietzsche, Wagner, Huysmans et le romantisme noir. Parallèlement, il mène une vie scandaleuse et fastueuse, souvent au cœur des cercles mondains et artistiques européens. Son style baroque, lyrique, souvent exalté, marque profondément la littérature italienne.
Au-delà des lettres, d’Annunzio est aussi un homme d’action : engagé dans la Première Guerre mondiale comme aviateur, il devient une figure du nationalisme italien. Il entre dans l’histoire en 1919 par la célèbre « expédition de Fiume », une occupation militaire et poétique d’une ville dalmate, qu’il dirige comme un État indépendant durant plus d’un an.
C’est dans ses premières années que paraît Terre vierge, une nouvelle emblématique de ses débuts, où l’on sent déjà poindre son goût pour les descriptions sensuelles, la nature sauvage et la passion instinctive. Ce texte révèle un auteur fasciné par la violence des instincts, la rudesse archaïque des paysages italiens, et les rapports troubles entre l’homme, la nature et le destin.
Conclusion :
Gabriele d’Annunzio est l’un des écrivains les plus singuliers et controversés de la littérature italienne. À la croisée de l’art, du mythe et de la politique, son œuvre littéraire et sa vie personnelle forment un tout indissociable, incarnant un idéal de beauté sublime et dangereuse. Terre vierge, bien que courte, concentre déjà l’essence de sa vision du monde : âpre, sensuelle, poétique et tragique. D’Annunzio reste, aujourd’hui encore, une figure fascinante et dérangeante, dont l’écriture continue de fasciner par sa puissance d’évocation et son refus des demi-mesures.
Né à Pescara, dans les Abruzzes, dans une famille bourgeoise, il montre très tôt un goût pour l’écriture et la mise en scène de soi. Son premier recueil de poèmes, Primo Vere (1879), révèle déjà un style flamboyant, riche, influencé par les classiques latins mais aussi par le symbolisme et le décadentisme européen. Il entame ensuite une carrière littéraire fulgurante, publiant des romans à succès tels que Il Piacere (1889), L’Innocente (1892) et Il Trionfo della Morte (1894), qui explorent les tourments de l’âme, les plaisirs sensuels, et la déchéance morale de la bourgeoisie.
D’Annunzio développe une esthétique du beau, du rare et de l’excessif, influencée par Nietzsche, Wagner, Huysmans et le romantisme noir. Parallèlement, il mène une vie scandaleuse et fastueuse, souvent au cœur des cercles mondains et artistiques européens. Son style baroque, lyrique, souvent exalté, marque profondément la littérature italienne.
Au-delà des lettres, d’Annunzio est aussi un homme d’action : engagé dans la Première Guerre mondiale comme aviateur, il devient une figure du nationalisme italien. Il entre dans l’histoire en 1919 par la célèbre « expédition de Fiume », une occupation militaire et poétique d’une ville dalmate, qu’il dirige comme un État indépendant durant plus d’un an.
C’est dans ses premières années que paraît Terre vierge, une nouvelle emblématique de ses débuts, où l’on sent déjà poindre son goût pour les descriptions sensuelles, la nature sauvage et la passion instinctive. Ce texte révèle un auteur fasciné par la violence des instincts, la rudesse archaïque des paysages italiens, et les rapports troubles entre l’homme, la nature et le destin.
Conclusion :
Gabriele d’Annunzio est l’un des écrivains les plus singuliers et controversés de la littérature italienne. À la croisée de l’art, du mythe et de la politique, son œuvre littéraire et sa vie personnelle forment un tout indissociable, incarnant un idéal de beauté sublime et dangereuse. Terre vierge, bien que courte, concentre déjà l’essence de sa vision du monde : âpre, sensuelle, poétique et tragique. D’Annunzio reste, aujourd’hui encore, une figure fascinante et dérangeante, dont l’écriture continue de fasciner par sa puissance d’évocation et son refus des demi-mesures.
Epicospo et cie, Nouvelle de Gabriele d’Annunzio2.00 €
Le Feu, Nouvelle de Gabriele d’Annunzio2.00 €
L’Enfant de volupté, Roman de Gabriele d’Annunzio2.00 €
Terre vierge, Nouvelle de Gabriele d’Annunzio2.00 €