André Lafon
André Lafon, né le 17 avril 1883 et mort le 5 mai 1915 à Bordeaux, est un écrivain français.
Membre de la Génération Perdue, très lié avec François Mauriac, Jean de La Ville de Mirmont et Martial-Piéchaud, il est le premier lauréat du Grand prix de littérature de l'Académie française en 1912.
Issu d’une vieille famille blayaise, il effectue ses études à Bordeaux, avant que de rejoindre ses parents à l’âge de 17 ans dans la petite sous-préfecture girondine. La calme et lumineuse atmosphère de la cité nichée tout au bord de l’estuaire suscite ses premiers émois de poésie. Surveillant au collège de Blaye, il consacre ses moindres heures de liberté et une partie de ses nuits à l’étude et achève brillamment ses humanités.
En 1908, il publie son premier recueil de vers, les Poèmes provinciaux (éd. du Beffroi, Paris), puis en 1911, alors qu’il a gagné Paris, une deuxième série, La Maison pauvre (éd. du Temps présent, Paris).
Sur la recommandation de François Mauriac, il obtient un poste de surveillant puis de préfet d'étude à l'Institution Notre-Dame de Sainte-Croix de Neuilly1. En 1912 paraît son premier roman, L’Élève Gilles (Perrin), qui est remarqué par Maurice Barrès et obtient le Grand prix de littérature de l'Académie française qui vient juste d'être créé. Le roman, délicate et mélancolique autobiographie de sa vie de collège, est réédité en 1956 avec une préface de François Mauriac, par le Club français du livre. En 1914, il publie un autre roman, La Maison sur la rive.
En 1915, il reçoit le prix Archon-Despérouses.
- L’élève Gilles, récit d’André Lafon2.00 €