Miguel de Cervantès Saavedra
Miguel de Cervantès Saavedra est né en septembre 1547 à Alcalá de Henares, en Espagne. Issu d'une famille modeste son père Rodrigo était un chirurgien ambulant, Cervantès reçoit une éducation irrégulière, mais développe très tôt un goût pour les lettres, influencé par l’humanisme renaissant et la littérature médiévale.
À l’âge de 22 ans, il s’engage dans une vie aventureuse : en 1570, il devient soldat dans la marine espagnole et participe à la bataille de Lépante (1571), une victoire décisive de la Sainte Ligue contre l’Empire ottoman. Blessé au bras gauche, qu’il perd presque entièrement, il conserve le surnom de « manchot de Lépante ». En 1575, sur le chemin du retour, il est capturé par des corsaires barbaresques et reste prisonnier à Alger durant cinq longues années. Libéré en 1580 après le paiement d'une rançon, il regagne l’Espagne ruiné, malade, mais toujours déterminé à se consacrer à l’écriture.
Cervantès tente d’abord sa chance au théâtre, un genre alors dominé par Lope de Vega. Malgré ses efforts, ses pièces ne rencontrent qu’un succès limité. Il écrit également de la poésie et des nouvelles, comme celles qui composent le recueil Les Nouvelles exemplaires (Novelas ejemplares, 1613), démontrant son habileté à mêler critique sociale, ironie et observation des mœurs.
Mais c’est en 1605 que Cervantès atteint la postérité avec la publication de L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche (El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha), considéré aujourd’hui comme l’un des tout premiers romans modernes. Le succès est immédiat. Ce roman, qui met en scène un noble castillan devenu fou à force de lire des romans de chevalerie et décidé à devenir un chevalier errant, bouleverse les codes littéraires de l’époque. Accompagné de son fidèle écuyer Sancho Panza, Don Quichotte parcourt les routes d’Espagne, poursuivant des idéaux héroïques dans un monde prosaïque, souvent cruel et indifférent.
En 1615, Cervantès publie la seconde partie de Don Quichotte, répondant notamment à une suite apocryphe publiée par un auteur anonyme. Cette seconde partie approfondit la psychologie des personnages et adopte un ton plus désabusé, voire mélancolique, sur les illusions et le désenchantement du monde.
Cervantès meurt à Madrid le 23 avril 1616, presque simultanément (et symboliquement) avec William Shakespeare, bien que les calendriers julien et grégorien rendent cette coïncidence plus apparente que réelle. Il est enterré dans le couvent des Trinitaires déchaussées de Madrid, mais sa tombe exacte reste inconnue malgré des recherches modernes.
Conclusion :
Miguel de Cervantès incarne la figure de l’écrivain humaniste, résistant à l’adversité par l’humour, l’intelligence et la foi dans les pouvoirs de la littérature. Don Quichotte n’est pas seulement une parodie des romans de chevalerie ; c’est une œuvre fondatrice qui interroge la frontière entre réalité et fiction, entre folie et lucidité, entre rêve et désillusion. En donnant naissance à un personnage devenu mythe universel, Cervantès a profondément marqué la littérature occidentale, ouvrant la voie au roman moderne et à la critique sociale par le biais de la fiction. Aujourd’hui encore, Don Quichotte demeure une source inépuisable de réflexion sur la condition humaine, sur la quête de sens et sur le pouvoir de l’imagination.
À l’âge de 22 ans, il s’engage dans une vie aventureuse : en 1570, il devient soldat dans la marine espagnole et participe à la bataille de Lépante (1571), une victoire décisive de la Sainte Ligue contre l’Empire ottoman. Blessé au bras gauche, qu’il perd presque entièrement, il conserve le surnom de « manchot de Lépante ». En 1575, sur le chemin du retour, il est capturé par des corsaires barbaresques et reste prisonnier à Alger durant cinq longues années. Libéré en 1580 après le paiement d'une rançon, il regagne l’Espagne ruiné, malade, mais toujours déterminé à se consacrer à l’écriture.
Cervantès tente d’abord sa chance au théâtre, un genre alors dominé par Lope de Vega. Malgré ses efforts, ses pièces ne rencontrent qu’un succès limité. Il écrit également de la poésie et des nouvelles, comme celles qui composent le recueil Les Nouvelles exemplaires (Novelas ejemplares, 1613), démontrant son habileté à mêler critique sociale, ironie et observation des mœurs.
Mais c’est en 1605 que Cervantès atteint la postérité avec la publication de L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche (El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha), considéré aujourd’hui comme l’un des tout premiers romans modernes. Le succès est immédiat. Ce roman, qui met en scène un noble castillan devenu fou à force de lire des romans de chevalerie et décidé à devenir un chevalier errant, bouleverse les codes littéraires de l’époque. Accompagné de son fidèle écuyer Sancho Panza, Don Quichotte parcourt les routes d’Espagne, poursuivant des idéaux héroïques dans un monde prosaïque, souvent cruel et indifférent.
En 1615, Cervantès publie la seconde partie de Don Quichotte, répondant notamment à une suite apocryphe publiée par un auteur anonyme. Cette seconde partie approfondit la psychologie des personnages et adopte un ton plus désabusé, voire mélancolique, sur les illusions et le désenchantement du monde.
Cervantès meurt à Madrid le 23 avril 1616, presque simultanément (et symboliquement) avec William Shakespeare, bien que les calendriers julien et grégorien rendent cette coïncidence plus apparente que réelle. Il est enterré dans le couvent des Trinitaires déchaussées de Madrid, mais sa tombe exacte reste inconnue malgré des recherches modernes.
Conclusion :
Miguel de Cervantès incarne la figure de l’écrivain humaniste, résistant à l’adversité par l’humour, l’intelligence et la foi dans les pouvoirs de la littérature. Don Quichotte n’est pas seulement une parodie des romans de chevalerie ; c’est une œuvre fondatrice qui interroge la frontière entre réalité et fiction, entre folie et lucidité, entre rêve et désillusion. En donnant naissance à un personnage devenu mythe universel, Cervantès a profondément marqué la littérature occidentale, ouvrant la voie au roman moderne et à la critique sociale par le biais de la fiction. Aujourd’hui encore, Don Quichotte demeure une source inépuisable de réflexion sur la condition humaine, sur la quête de sens et sur le pouvoir de l’imagination.
- L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche - Tome I, Roman de Miguel de Cervantès Saavedra2.00 €
- L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche - Tome II, Roman de Miguel de Cervantès Saavedra2.00 €