Jacques-Antoine Dulaure
Jacques-Antoine Dulaure est un historien, archéologue, homme politique et écrivain français, né à Clermont-Ferrand le 3 novembre 1755, et mort à Paris le 25 août 1835. Esprit curieux et libre, il s'est illustré par ses travaux érudits sur l’histoire de Paris, les cultes antiques, les institutions sociales, et l’histoire religieuse, dans une perspective souvent critique vis-à-vis des dogmes établis. Il fut l’un des intellectuels marquants du tournant des XVIIIe et XIXe siècles, entre Lumières et Révolution.
Dulaure commence sa carrière comme avocat, mais se détourne rapidement du barreau pour se consacrer à la recherche historique et à la rédaction d’essais politiques et philosophiques. Il fréquente les milieux intellectuels de la fin de l’Ancien Régime et adhère aux idéaux des Lumières, prônant la raison, l’esprit critique et la réforme des institutions.
Durant la Révolution française, Dulaure s’engage activement dans la vie publique. Il devient député à la Convention nationale où il siège avec les modérés, les Girondins. Il continue son parcours politique sous le Directoire, devenant membre du Conseil des Cinq-Cents, puis, après une période de retrait sous l’Empire, il revient à la vie publique sous la Restauration, mais avec prudence.
Parallèlement à son engagement civique, il développe une œuvre d’historien importante, axée sur des recherches documentées et originales, souvent avant-gardistes pour son temps. Parmi ses ouvrages majeurs, on trouve :
Histoire physique, civile et morale de Paris (6 volumes), une somme historique et topographique sans précédent sur la capitale ;
Des divinités génératrices ou du culte du phallus chez les anciens et les modernes, ouvrage singulier, érudit et audacieux, dans lequel il analyse les symboles sexuels dans les cultes antiques, un sujet alors considéré comme sulfureux.
Dans ses écrits, Dulaure fait preuve d’un esprit rationaliste, parfois anticlérical, toujours animé par la volonté de faire triompher la vérité historique sur la légende et les préjugés. Il est aussi l’un des premiers à s’intéresser à l’histoire des croyances populaires, à la sexualité dans l’histoire des religions, et à des thèmes qui seront redécouverts bien plus tard.
Conclusion :
Jacques-Antoine Dulaure incarne l’intellectuel engagé des Lumières prolongées : rigoureux, audacieux, et profondément humaniste. Son œuvre navigue entre érudition savante et engagement civique, et témoigne d’une recherche constante de la vérité par les faits, les textes, et l’analyse critique. Pionnier dans des domaines encore tabous à son époque, comme le culte phallique ou les formes primitives de religion, il a ouvert la voie à une anthropologie historique moderne. Bien que parfois oublié aujourd’hui, Dulaure mérite d’être redécouvert pour sa contribution précieuse à l’histoire des idées, des symboles et des croyances.
Dulaure commence sa carrière comme avocat, mais se détourne rapidement du barreau pour se consacrer à la recherche historique et à la rédaction d’essais politiques et philosophiques. Il fréquente les milieux intellectuels de la fin de l’Ancien Régime et adhère aux idéaux des Lumières, prônant la raison, l’esprit critique et la réforme des institutions.
Durant la Révolution française, Dulaure s’engage activement dans la vie publique. Il devient député à la Convention nationale où il siège avec les modérés, les Girondins. Il continue son parcours politique sous le Directoire, devenant membre du Conseil des Cinq-Cents, puis, après une période de retrait sous l’Empire, il revient à la vie publique sous la Restauration, mais avec prudence.
Parallèlement à son engagement civique, il développe une œuvre d’historien importante, axée sur des recherches documentées et originales, souvent avant-gardistes pour son temps. Parmi ses ouvrages majeurs, on trouve :
Histoire physique, civile et morale de Paris (6 volumes), une somme historique et topographique sans précédent sur la capitale ;
Des divinités génératrices ou du culte du phallus chez les anciens et les modernes, ouvrage singulier, érudit et audacieux, dans lequel il analyse les symboles sexuels dans les cultes antiques, un sujet alors considéré comme sulfureux.
Dans ses écrits, Dulaure fait preuve d’un esprit rationaliste, parfois anticlérical, toujours animé par la volonté de faire triompher la vérité historique sur la légende et les préjugés. Il est aussi l’un des premiers à s’intéresser à l’histoire des croyances populaires, à la sexualité dans l’histoire des religions, et à des thèmes qui seront redécouverts bien plus tard.
Conclusion :
Jacques-Antoine Dulaure incarne l’intellectuel engagé des Lumières prolongées : rigoureux, audacieux, et profondément humaniste. Son œuvre navigue entre érudition savante et engagement civique, et témoigne d’une recherche constante de la vérité par les faits, les textes, et l’analyse critique. Pionnier dans des domaines encore tabous à son époque, comme le culte phallique ou les formes primitives de religion, il a ouvert la voie à une anthropologie historique moderne. Bien que parfois oublié aujourd’hui, Dulaure mérite d’être redécouvert pour sa contribution précieuse à l’histoire des idées, des symboles et des croyances.
- Des divinités génératrices ou du culte du phallus, Document de Jacques-Antoine Dulaure2.00 €