Madame de Stolz

Marie Françoise Josèphe Bégon de Larouzière, mieux connue sous le nom de Madame de Stolz, est une écrivaine française née le 1er janvier 1820 à Lorient et décédée le 29 avril 1892 à Paris. Issue d'une famille de la noblesse française depuis le XVe siècle, elle était la fille de Denys Michel Marie Bégon de Larouzière, un officier de marine, et de Marie Françoise Rossignol de Lachicotte Laraque.

Elle a été élevée au couvent de l'Abbaye-aux-Bois et a consacré une partie de sa vie à la religion avant de se tourner vers les travaux littéraires et les responsabilités familiales. Restée célibataire, elle était très active dans le domaine de l'écriture et est devenue une figure importante de la littérature française du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

Madame de Stolz a publié plus de 100 ouvrages tout au long de sa carrière littéraire. Sous le pseudonyme de Madame de Stolz, elle a commencé à écrire pour le journal "Le journal des jeunes personnes" dès 1850, depuis la capitale. Ses premiers écrits ont été confiés à la presse. Elle a contribué à différentes collections littéraires, notamment chez Hachette, Barbou frères, M. Barbou, Bourguet-Calas, René Haton, Alfred Mame et fils, et d'autres maisons d'édition réputées. Ses ouvrages ont été publiés dans des collections appréciées par les mères de famille chrétiennes, offrant des histoires morales et éducatives pour les jeunes lecteurs.

Il y a eu une confusion sur l'identité de Madame de Stolz, car elle partageait la même adresse à Paris (22 rue de Grenelle) que Théonile Anne Lorin, devenue comtesse Bégon de Larouzière, laquelle était sa belle-sœur. La comtesse Bégon de Larouzière vivait avec deux enfants en bas âge dans le Morbihan en 1850, puis est retournée résider temporairement à Nantes après être devenue veuve en 1852. Madame de Stolz a continué à écrire et à publier ses œuvres jusqu'à sa mort en 1892. Ses ouvrages, illustrés par les meilleurs artistes de l'époque comme Zier, Tofani, Sahib, ont couvert un large éventail de sujets moraux et littéraires, destinés à divertir et instruire les jeunes lecteurs, notamment dans les familles chrétiennes. Son héritage littéraire a laissé une empreinte significative dans la littérature du XIXe siècle, particulièrement pour son engagement dans la littérature jeunesse et éducative.


 

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