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Format : PDF – EPUB - KPF
Gorgias par Platon
Résumé :
Gorgias est un dialogue philosophique de Platon mettant en scène Socrate et plusieurs interlocuteurs, dont le sophiste Gorgias, son disciple Polos et le politicien Calliclès. Ce texte aborde le pouvoir de la rhétorique et la nature de la justice et de la vertu.
Le dialogue commence par une discussion entre Socrate et Gorgias, célèbre orateur et maître en rhétorique. Gorgias affirme que la rhétorique est un art permettant de persuader les foules et de conférer un grand pouvoir politique. Socrate, cependant, cherche à démontrer que la rhétorique n'est pas un véritable savoir, mais une simple flatterie qui vise à manipuler les émotions sans se soucier de la vérité. Il compare la rhétorique à la cuisine : une pratique séduisante mais dépourvue de fondements scientifiques, contrairement à la médecine qui vise réellement le bien-être du corps.
Polos, disciple de Gorgias, prend alors la parole et défend la rhétorique en affirmant qu’elle donne un pouvoir immense aux orateurs, notamment celui d’éviter les punitions et de dominer autrui. Socrate réfute cet argument en expliquant que l’injustice est pire que la souffrance, et qu’un homme coupable qui échappe à la justice est en réalité plus misérable qu’un homme puni pour ses fautes.
Enfin, Calliclès, représentant une vision cynique et réaliste du pouvoir, rejette les principes moraux de Socrate. Selon lui, les forts doivent dominer les faibles, et les lois ne sont qu’un outil des faibles pour contenir les plus puissants. Il prône une morale basée sur la satisfaction des désirs et le rejet des contraintes imposées par la société. Socrate s’oppose fermement à cette vision, affirmant que la véritable justice et le bonheur résident dans la maîtrise de soi et la recherche du bien commun, et non dans la poursuite égoïste du plaisir et du pouvoir.
Conclusion :
À travers Gorgias, Platon oppose la quête du pouvoir par la persuasion à la recherche de la vérité et de la justice. Il critique les sophistes, qui enseignent l’art de convaincre sans souci du bien, et défend une conception morale exigeante où la véritable force réside dans la vertu et la sagesse. Ce dialogue illustre un affrontement entre deux visions du monde : celle de Socrate, fondée sur l’éthique et la rationalité, et celle de Calliclès, qui prône un individualisme débridé. Ce texte, toujours actuel, interroge sur la nature du discours politique et les responsabilités des orateurs face à la vérité et à la justice.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge
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Gorgias par Platon
Résumé :
Gorgias est un dialogue philosophique de Platon mettant en scène Socrate et plusieurs interlocuteurs, dont le sophiste Gorgias, son disciple Polos et le politicien Calliclès. Ce texte aborde le pouvoir de la rhétorique et la nature de la justice et de la vertu.
Le dialogue commence par une discussion entre Socrate et Gorgias, célèbre orateur et maître en rhétorique. Gorgias affirme que la rhétorique est un art permettant de persuader les foules et de conférer un grand pouvoir politique. Socrate, cependant, cherche à démontrer que la rhétorique n'est pas un véritable savoir, mais une simple flatterie qui vise à manipuler les émotions sans se soucier de la vérité. Il compare la rhétorique à la cuisine : une pratique séduisante mais dépourvue de fondements scientifiques, contrairement à la médecine qui vise réellement le bien-être du corps.
Polos, disciple de Gorgias, prend alors la parole et défend la rhétorique en affirmant qu’elle donne un pouvoir immense aux orateurs, notamment celui d’éviter les punitions et de dominer autrui. Socrate réfute cet argument en expliquant que l’injustice est pire que la souffrance, et qu’un homme coupable qui échappe à la justice est en réalité plus misérable qu’un homme puni pour ses fautes.
Enfin, Calliclès, représentant une vision cynique et réaliste du pouvoir, rejette les principes moraux de Socrate. Selon lui, les forts doivent dominer les faibles, et les lois ne sont qu’un outil des faibles pour contenir les plus puissants. Il prône une morale basée sur la satisfaction des désirs et le rejet des contraintes imposées par la société. Socrate s’oppose fermement à cette vision, affirmant que la véritable justice et le bonheur résident dans la maîtrise de soi et la recherche du bien commun, et non dans la poursuite égoïste du plaisir et du pouvoir.
Conclusion :
À travers Gorgias, Platon oppose la quête du pouvoir par la persuasion à la recherche de la vérité et de la justice. Il critique les sophistes, qui enseignent l’art de convaincre sans souci du bien, et défend une conception morale exigeante où la véritable force réside dans la vertu et la sagesse. Ce dialogue illustre un affrontement entre deux visions du monde : celle de Socrate, fondée sur l’éthique et la rationalité, et celle de Calliclès, qui prône un individualisme débridé. Ce texte, toujours actuel, interroge sur la nature du discours politique et les responsabilités des orateurs face à la vérité et à la justice.
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Serge