Bonjour,
Format : PDF – EPUB - KPF
La Fin d’Atlantis ou Le Grand Soir, Roman de Jean Carrère
Résumé :
Dans La Fin d’Atlantis ou Le Grand Soir, Jean Carrère livre une allégorie politique et philosophique, sous la forme d’un récit d’anticipation teinté de mythe. Le roman se déroule dans une Atlantide modernisée, technologiquement avancée, mais spirituellement épuisée. Cette civilisation fictive, miroir à peine voilé de nos sociétés occidentales, est arrivée à son apogée matérielle, mais vacille sur ses bases morales.
Le récit suit l’ultime phase de cette Atlantide orgueilleuse, dominée par des élites technocratiques et bureaucratiques, coupées du peuple, et obsédées par l'efficacité, le pouvoir et le confort. Dans un monde où la machine a remplacé l’homme, la pensée libre est marginalisée, et toute tentative de remise en question du système est soit ignorée, soit étouffée.
Dans cet univers en apparence stable, un petit groupe d’intellectuels, de marginaux et de révoltés, éveillés à la faillite de la civilisation, tente de réveiller les consciences. Ils prônent un retour aux valeurs humaines fondamentales : la solidarité, la justice, la spiritualité et la lucidité. Ce mouvement minoritaire, qui rappelle les utopies révolutionnaires et anarchisantes du XIXe siècle, annonce ce que Carrère appelle "le Grand Soir" — non pas une révolution violente, mais une renaissance consciente, un bouleversement intérieur profond.
À mesure que le récit progresse, les tensions s’exacerbent. L’Atlantide sombre dans le chaos, minée par ses contradictions internes, ses abus, et son incapacité à entendre les avertissements. La catastrophe, à la fois politique, écologique et symbolique, finit par engloutir cette civilisation décadente, dans un écho au mythe originel de l’engloutissement atlantéen.
Conclusion :
La Fin d’Atlantis ou Le Grand Soir est un roman d’avertissement, à la croisée de la science-fiction humaniste, du mythe antique et de la critique sociale. Jean Carrère y déploie une vision sombre mais lucide du destin des civilisations qui sacrifient la conscience au progrès, l’homme à la machine, la vérité au confort. Loin d’être seulement une dystopie, l’œuvre est aussi un appel à la vigilance, à la révolte intérieure et à la reconstruction spirituelle. Par son style épuré et sa portée symbolique, ce roman méconnu propose une méditation profonde sur l’équilibre fragile entre la grandeur des sociétés humaines et leur inévitable chute si elles perdent le sens du sacré, du juste et du vivant.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge
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La Fin d’Atlantis ou Le Grand Soir, Roman de Jean Carrère
Résumé :
Dans La Fin d’Atlantis ou Le Grand Soir, Jean Carrère livre une allégorie politique et philosophique, sous la forme d’un récit d’anticipation teinté de mythe. Le roman se déroule dans une Atlantide modernisée, technologiquement avancée, mais spirituellement épuisée. Cette civilisation fictive, miroir à peine voilé de nos sociétés occidentales, est arrivée à son apogée matérielle, mais vacille sur ses bases morales.
Le récit suit l’ultime phase de cette Atlantide orgueilleuse, dominée par des élites technocratiques et bureaucratiques, coupées du peuple, et obsédées par l'efficacité, le pouvoir et le confort. Dans un monde où la machine a remplacé l’homme, la pensée libre est marginalisée, et toute tentative de remise en question du système est soit ignorée, soit étouffée.
Dans cet univers en apparence stable, un petit groupe d’intellectuels, de marginaux et de révoltés, éveillés à la faillite de la civilisation, tente de réveiller les consciences. Ils prônent un retour aux valeurs humaines fondamentales : la solidarité, la justice, la spiritualité et la lucidité. Ce mouvement minoritaire, qui rappelle les utopies révolutionnaires et anarchisantes du XIXe siècle, annonce ce que Carrère appelle "le Grand Soir" — non pas une révolution violente, mais une renaissance consciente, un bouleversement intérieur profond.
À mesure que le récit progresse, les tensions s’exacerbent. L’Atlantide sombre dans le chaos, minée par ses contradictions internes, ses abus, et son incapacité à entendre les avertissements. La catastrophe, à la fois politique, écologique et symbolique, finit par engloutir cette civilisation décadente, dans un écho au mythe originel de l’engloutissement atlantéen.
Conclusion :
La Fin d’Atlantis ou Le Grand Soir est un roman d’avertissement, à la croisée de la science-fiction humaniste, du mythe antique et de la critique sociale. Jean Carrère y déploie une vision sombre mais lucide du destin des civilisations qui sacrifient la conscience au progrès, l’homme à la machine, la vérité au confort. Loin d’être seulement une dystopie, l’œuvre est aussi un appel à la vigilance, à la révolte intérieure et à la reconstruction spirituelle. Par son style épuré et sa portée symbolique, ce roman méconnu propose une méditation profonde sur l’équilibre fragile entre la grandeur des sociétés humaines et leur inévitable chute si elles perdent le sens du sacré, du juste et du vivant.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge