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Format : PDF – EPUB - KPF
Journal des faux-monnayeurs, Essais d’André Gide
Résumé :
Publié en 1927, soit un an après le roman Les Faux-monnayeurs, le Journal des Faux-monnayeurs constitue une œuvre à part entière. Il s’agit du journal de bord littéraire qu’André Gide a tenu tout au long de la conception et de la rédaction de son roman. Dans ce texte, il livre ses intentions d’écrivain, ses doutes, ses réflexions stylistiques, thématiques et morales. Ce n’est donc ni une simple annexe, ni une autobiographie, mais un document de création, une plongée au cœur du travail de l’écriture romanesque.
Gide y explore avec lucidité les défis de la composition romanesque moderne : comment construire un récit sans tomber dans l’artifice, comment faire vivre des personnages sans leur imposer une morale extérieure, comment représenter la multiplicité des points de vue et la complexité humaine sans réduire le réel. Il y affirme sa volonté de rompre avec le roman traditionnel, linéaire et fermé, au profit d’une forme ouverte, polyphonique, où les voix se croisent et se contredisent.
Ce journal est également l’occasion pour l’auteur de méditer sur ses personnages, d’en redéfinir les contours, de commenter ses choix narratifs, et même d’évoquer ses lectures contemporaines, ses influences (Dostoïevski, Tolstoï, Valéry, etc.) et son regard sur la société. On y perçoit une tension constante entre la liberté créatrice et l’éthique de l’écriture, entre l’invention romanesque et la quête de vérité.
Conclusion :
Le Journal des Faux-monnayeurs est un texte fondamental pour comprendre non seulement Les Faux-monnayeurs, mais aussi la vision que Gide se fait de la littérature. Par son exigence intellectuelle, sa transparence sur les mécanismes de création et sa volonté d’interroger le rôle de l’écrivain, ce journal s’impose comme une réflexion brillante et novatrice sur l’art du roman. Gide y apparaît comme un artisan scrupuleux et un penseur exigeant, déterminé à faire du roman une forme libre, ouverte, sincère — en somme, une œuvre qui pense autant qu’elle émeut. Ce journal est ainsi un manifeste de la modernité littéraire, aussi passionnant à lire que le roman dont il éclaire la genèse.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge
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Journal des faux-monnayeurs, Essais d’André Gide
Résumé :
Publié en 1927, soit un an après le roman Les Faux-monnayeurs, le Journal des Faux-monnayeurs constitue une œuvre à part entière. Il s’agit du journal de bord littéraire qu’André Gide a tenu tout au long de la conception et de la rédaction de son roman. Dans ce texte, il livre ses intentions d’écrivain, ses doutes, ses réflexions stylistiques, thématiques et morales. Ce n’est donc ni une simple annexe, ni une autobiographie, mais un document de création, une plongée au cœur du travail de l’écriture romanesque.
Gide y explore avec lucidité les défis de la composition romanesque moderne : comment construire un récit sans tomber dans l’artifice, comment faire vivre des personnages sans leur imposer une morale extérieure, comment représenter la multiplicité des points de vue et la complexité humaine sans réduire le réel. Il y affirme sa volonté de rompre avec le roman traditionnel, linéaire et fermé, au profit d’une forme ouverte, polyphonique, où les voix se croisent et se contredisent.
Ce journal est également l’occasion pour l’auteur de méditer sur ses personnages, d’en redéfinir les contours, de commenter ses choix narratifs, et même d’évoquer ses lectures contemporaines, ses influences (Dostoïevski, Tolstoï, Valéry, etc.) et son regard sur la société. On y perçoit une tension constante entre la liberté créatrice et l’éthique de l’écriture, entre l’invention romanesque et la quête de vérité.
Conclusion :
Le Journal des Faux-monnayeurs est un texte fondamental pour comprendre non seulement Les Faux-monnayeurs, mais aussi la vision que Gide se fait de la littérature. Par son exigence intellectuelle, sa transparence sur les mécanismes de création et sa volonté d’interroger le rôle de l’écrivain, ce journal s’impose comme une réflexion brillante et novatrice sur l’art du roman. Gide y apparaît comme un artisan scrupuleux et un penseur exigeant, déterminé à faire du roman une forme libre, ouverte, sincère — en somme, une œuvre qui pense autant qu’elle émeut. Ce journal est ainsi un manifeste de la modernité littéraire, aussi passionnant à lire que le roman dont il éclaire la genèse.
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