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Format : PDF - EPUB - KPF
Dans cet ouvrage érudit et audacieux, publié pour la première fois en 1825, Jacques-Antoine Dulaure explore l’un des aspects les plus anciens, universels et refoulés des religions : le culte des divinités génératrices, souvent représentées par des symboles phalliques. Il s'agit d'une étude historique, anthropologique et comparatiste, centrée sur la représentation du sexe masculin comme symbole de force vitale, de fécondité et de pouvoir créateur dans les civilisations anciennes.
Dulaure retrace les origines du culte phallique dans les sociétés primitives, les religions de l’Égypte antique, de l’Inde, de la Grèce, de Rome, de la Perse ou encore chez les Celtes. Il montre comment les organes génitaux ont été vénérés comme principes de la création, parfois personnifiés sous la forme de divinités, telles que Priape ou Bacchus, ou bien intégrés dans des rites religieux, des sculptures, des obélisques ou des cérémonies d’initiation.
L’auteur souligne que ces pratiques, aujourd’hui qualifiées de païennes ou immorales, étaient autrefois liées à une vision sacrée de la nature et de la reproduction, où sexualité et spiritualité n’étaient pas opposées. Il met en lumière la survivance, déguisée ou refoulée, de ces cultes dans certains rites ou symboles chrétiens (comme les clochers, croix, ou traditions populaires), ce qui constitue pour lui une continuité déguisée entre paganisme et christianisme.
En homme des Lumières, Dulaure propose une lecture laïque, critique et historique de ces croyances. Il cherche à dévoiler les ressorts anthropologiques profonds de la religion, libérés des dogmes et de la morale répressive imposée par les autorités religieuses. À travers cet essai, il entend rappeler que le sacré a toujours été lié au corps, à la sexualité, à la fertilité, et que l’histoire des religions ne peut être dissociée de celle des symboles corporels.
Conclusion :
Avec Des divinités génératrices ou du culte du phallus, Jacques-Antoine Dulaure signe une œuvre précurseure, téméraire pour son temps, qui mêle érudition, curiosité anthropologique et esprit rationaliste. Ce document singulier, souvent censuré ou moqué, s’inscrit dans une démarche de démystification des cultes religieux et de compréhension des mécanismes symboliques universels. En replaçant le phallus au cœur de l’imaginaire sacré des sociétés anciennes, Dulaure rappelle combien l’histoire de l’humanité est inséparable de ses représentations de la vie, de la fécondité, et de la puissance créatrice. Cet essai reste, aujourd’hui encore, une référence dans l’étude des religions anciennes et des mythes fondateurs.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge
Format : PDF - EPUB - KPF
Des divinités génératrices ou du culte du phallus, Document de Jacques-Antoine Dulaure
Résumé :
Dans cet ouvrage érudit et audacieux, publié pour la première fois en 1825, Jacques-Antoine Dulaure explore l’un des aspects les plus anciens, universels et refoulés des religions : le culte des divinités génératrices, souvent représentées par des symboles phalliques. Il s'agit d'une étude historique, anthropologique et comparatiste, centrée sur la représentation du sexe masculin comme symbole de force vitale, de fécondité et de pouvoir créateur dans les civilisations anciennes.
Dulaure retrace les origines du culte phallique dans les sociétés primitives, les religions de l’Égypte antique, de l’Inde, de la Grèce, de Rome, de la Perse ou encore chez les Celtes. Il montre comment les organes génitaux ont été vénérés comme principes de la création, parfois personnifiés sous la forme de divinités, telles que Priape ou Bacchus, ou bien intégrés dans des rites religieux, des sculptures, des obélisques ou des cérémonies d’initiation.
L’auteur souligne que ces pratiques, aujourd’hui qualifiées de païennes ou immorales, étaient autrefois liées à une vision sacrée de la nature et de la reproduction, où sexualité et spiritualité n’étaient pas opposées. Il met en lumière la survivance, déguisée ou refoulée, de ces cultes dans certains rites ou symboles chrétiens (comme les clochers, croix, ou traditions populaires), ce qui constitue pour lui une continuité déguisée entre paganisme et christianisme.
En homme des Lumières, Dulaure propose une lecture laïque, critique et historique de ces croyances. Il cherche à dévoiler les ressorts anthropologiques profonds de la religion, libérés des dogmes et de la morale répressive imposée par les autorités religieuses. À travers cet essai, il entend rappeler que le sacré a toujours été lié au corps, à la sexualité, à la fertilité, et que l’histoire des religions ne peut être dissociée de celle des symboles corporels.
Conclusion :
Avec Des divinités génératrices ou du culte du phallus, Jacques-Antoine Dulaure signe une œuvre précurseure, téméraire pour son temps, qui mêle érudition, curiosité anthropologique et esprit rationaliste. Ce document singulier, souvent censuré ou moqué, s’inscrit dans une démarche de démystification des cultes religieux et de compréhension des mécanismes symboliques universels. En replaçant le phallus au cœur de l’imaginaire sacré des sociétés anciennes, Dulaure rappelle combien l’histoire de l’humanité est inséparable de ses représentations de la vie, de la fécondité, et de la puissance créatrice. Cet essai reste, aujourd’hui encore, une référence dans l’étude des religions anciennes et des mythes fondateurs.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge