Paule Doyon. Thérèse T.

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Bonjour,

Paule Doyon


Thérèse T.

Parodie des romans policiers

Dans la petite ville de Sainte-Bellanie il ne se passait jamais rien, rien en tout cas qui puisse faire la manchette du journal télévisé pendant un mois.
Mais malgré ce calme incomparable ses quelques dix mille habitants s’y seraient sentis heureux, n’eut été la présence de Thérèse T...
Les gens de cette ville ne se voisinaient pas beaucoup. Pourtant tous connaissaient à peu près ce qui constituait la personnalité apparente de chacun.
Et jusqu’à la généalogie complète de certains. Bien sûr, les pensées de tous demeuraient aussi secrètes qu’ailleurs.
C’est pourquoi personne n’aurait pu prévoir ce qui allait bientôt alimenter toutes les conversations.
L’âme humaine est un puits profond au fond duquel se relient entre elles toutes les psychés, formant une mare sombre où mijotent toutes les frustrations de l’humanité.
Il suffit qu’un seul y descende pour que remonte avec lui le schéma de l’action qui libérerait toute une population du climat qui l’oppresse.
C’est ce qu’allaient bientôt croire les habitants de Sainte-Bellanie.

C’est cette histoire qu’il me faut raconter parce qu’elle est édifiante. Homme ou femme, on ne sait pas encore qui a posé ce geste que les gens de Sainte-Bellanie vont bientôt découvrir.
Ils prendront tous un air horrifié, mais ce ne sera qu’apparence. Car tous pousseront un soupir secret de soulagement. Parce qu'il existe des situations dont il est difficile de s’extirper.
Seul un fou ou un génie peut trouver pour vous la porte de sortie. Revenons à cette ville où vient de se produire ce que sa population ignore encore.
Les rues sont tranquilles aujourd’hui. Mais pendant trois jours il y a eu la fête, le bruit, la musique cacophonique, les mauvais chanteurs et bien sûr les affreux bouffons. La population de Sainte-Bellanie raffole de tout cela.

On ne peut pas dire que Sainte-Bellanie est une belle ville. Autrefois, si. Mais ça ne pouvait pas durer la beauté. Même si c’était ardu à détruire à cause du paysage de rivières et de montagnes. Tout peut réussir quand on s’y acharne. Il a suffi de couper les arbres…

Le Plaisir de Lire

Serge Rigaud

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