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Format : PDF - EPUB - KPF
Jean le gueux, suivi de La cousine Marie roman d’Ernest Daudet
Résumé :
Ernest Daudet, frère de l’illustre Alphonse Daudet, est un écrivain et journaliste du XIXe siècle qui s’est illustré dans de nombreux genres, mêlant chronique sociale, drame familial et réflexion morale. Dans Jean le gueux et La Cousine Marie, deux courts romans réunis en un volume, il explore les destinées d’êtres modestes, confrontés à l’injustice, aux préjugés sociaux et à la violence du destin.
Jean le gueux
Dans ce récit émouvant, Jean est un orphelin des rues, un "gueux" au sens littéral du terme, sans ressources, sans nom, rejeté par la société. Doté pourtant d’une âme droite, généreuse et sensible, Jean lutte pour sa survie dans un monde impitoyable. Il grandit au milieu de la misère, contraint d’accepter les humiliations et les injustices que son statut lui impose.
Mais Jean ne cède pas au cynisme. Animé par une soif de dignité et de justice, il cherche à s’instruire, à s’élever, malgré les obstacles. Le roman suit son parcours difficile, fait de révoltes, d’errances et d’épreuves, jusqu’à une forme de rédemption morale. À travers son héros, Daudet dresse un portrait poignant de la misère sociale, dénonçant les barrières de classe et la dureté d’une société peu ouverte aux laissés-pour-compte.
La Cousine Marie
Dans ce deuxième récit, plus intime, Ernest Daudet met en scène un drame familial. Marie, jeune fille effacée et loyale, est la cousine oubliée d’une grande maison bourgeoise. Elle vit dans l’ombre, subissant les décisions des autres, toujours disponible, jamais considérée à sa juste valeur.
Mais son silence cache une richesse intérieure et une grandeur d’âme qui se révéleront dans l’épreuve. Le roman suit le dévoilement progressif de son importance au sein de la famille, notamment lorsqu’un scandale ou une crise pousse les siens à redécouvrir la solidité morale de cette femme discrète. La narration, sobre et délicate, donne à Marie une voix pleine de retenue et de force.
Conclusion :
Avec Jean le gueux et La Cousine Marie, Ernest Daudet signe deux récits où triomphe la noblesse morale sur les apparences sociales. Que ce soit l’orphelin méprisé ou la cousine effacée, ses personnages incarnent des figures de dignité silencieuse, de courage intérieur et de vertu simple. Ces courts romans, dans une langue classique et sensible, dénoncent l’injustice sociale tout en exaltant les qualités humaines oubliées. Par leur profondeur émotionnelle et leur critique implicite de l’ordre établi, ces textes restent touchants et actuels, offrant une belle leçon d’humanité.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge
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Jean le gueux, suivi de La cousine Marie roman d’Ernest Daudet
Résumé :
Ernest Daudet, frère de l’illustre Alphonse Daudet, est un écrivain et journaliste du XIXe siècle qui s’est illustré dans de nombreux genres, mêlant chronique sociale, drame familial et réflexion morale. Dans Jean le gueux et La Cousine Marie, deux courts romans réunis en un volume, il explore les destinées d’êtres modestes, confrontés à l’injustice, aux préjugés sociaux et à la violence du destin.
Jean le gueux
Dans ce récit émouvant, Jean est un orphelin des rues, un "gueux" au sens littéral du terme, sans ressources, sans nom, rejeté par la société. Doté pourtant d’une âme droite, généreuse et sensible, Jean lutte pour sa survie dans un monde impitoyable. Il grandit au milieu de la misère, contraint d’accepter les humiliations et les injustices que son statut lui impose.
Mais Jean ne cède pas au cynisme. Animé par une soif de dignité et de justice, il cherche à s’instruire, à s’élever, malgré les obstacles. Le roman suit son parcours difficile, fait de révoltes, d’errances et d’épreuves, jusqu’à une forme de rédemption morale. À travers son héros, Daudet dresse un portrait poignant de la misère sociale, dénonçant les barrières de classe et la dureté d’une société peu ouverte aux laissés-pour-compte.
La Cousine Marie
Dans ce deuxième récit, plus intime, Ernest Daudet met en scène un drame familial. Marie, jeune fille effacée et loyale, est la cousine oubliée d’une grande maison bourgeoise. Elle vit dans l’ombre, subissant les décisions des autres, toujours disponible, jamais considérée à sa juste valeur.
Mais son silence cache une richesse intérieure et une grandeur d’âme qui se révéleront dans l’épreuve. Le roman suit le dévoilement progressif de son importance au sein de la famille, notamment lorsqu’un scandale ou une crise pousse les siens à redécouvrir la solidité morale de cette femme discrète. La narration, sobre et délicate, donne à Marie une voix pleine de retenue et de force.
Conclusion :
Avec Jean le gueux et La Cousine Marie, Ernest Daudet signe deux récits où triomphe la noblesse morale sur les apparences sociales. Que ce soit l’orphelin méprisé ou la cousine effacée, ses personnages incarnent des figures de dignité silencieuse, de courage intérieur et de vertu simple. Ces courts romans, dans une langue classique et sensible, dénoncent l’injustice sociale tout en exaltant les qualités humaines oubliées. Par leur profondeur émotionnelle et leur critique implicite de l’ordre établi, ces textes restent touchants et actuels, offrant une belle leçon d’humanité.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge