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Le protagoniste, Romain Caldas, est un jeune étudiant en droit et aspirant dramaturge. Après avoir échoué à ses examens, il décide de chercher un emploi stable et postule au Ministère de l'Équilibre National. Après une longue attente de dix-neuf mois, il est finalement recruté en tant qu'employé surnuméraire.
Dès son entrée dans l'administration, Romain découvre un univers marqué par l'oisiveté, l'inefficacité et la bureaucratie excessive. Les employés passent une grande partie de leur temps à éviter le travail, préférant jouer au billard ou fréquenter les cafés aux rideaux épais pour échapper à la surveillance. Toute initiative est découragée, et ceux qui tentent de travailler sérieusement sont mal vus.
Au fil du récit, Gaboriau dresse une galerie de personnages typiques de l'administration parisienne du XIXᵉ siècle, chacun illustrant les travers et les absurdités du système bureaucratique. Romain, désillusionné par cette expérience, décide finalement de quitter son poste pour se consacrer pleinement à l'écriture. Il écrit une pièce intitulée Les Oisifs, qui est jouée à la Comédie-Française, et conquiert le cœur de Mademoiselle Célestine, une jeune femme issue du milieu théâtral.
- Critique de la bureaucratie : Gaboriau dénonce l'inefficacité et l'absurdité de l'administration française, où l'oisiveté et le manque d'initiative sont monnaie courante.
- Satire sociale : Le roman offre une peinture mordante de la société parisienne du Second Empire, mettant en lumière les comportements hypocrites et les vices cachés des employés de bureau.
- Quête de sens : À travers le parcours de Romain, l'auteur illustre la recherche de réalisation personnelle et professionnelle, loin des carcans imposés par la société.
Conclusion
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Les gens de bureau, roman d’Émile Gaboriau
Résumé
Les Gens de bureau, publié en 1862, est un roman satirique d'Émile Gaboriau qui offre une critique acerbe de l'administration française sous le Second Empire.Le protagoniste, Romain Caldas, est un jeune étudiant en droit et aspirant dramaturge. Après avoir échoué à ses examens, il décide de chercher un emploi stable et postule au Ministère de l'Équilibre National. Après une longue attente de dix-neuf mois, il est finalement recruté en tant qu'employé surnuméraire.
Dès son entrée dans l'administration, Romain découvre un univers marqué par l'oisiveté, l'inefficacité et la bureaucratie excessive. Les employés passent une grande partie de leur temps à éviter le travail, préférant jouer au billard ou fréquenter les cafés aux rideaux épais pour échapper à la surveillance. Toute initiative est découragée, et ceux qui tentent de travailler sérieusement sont mal vus.
Au fil du récit, Gaboriau dresse une galerie de personnages typiques de l'administration parisienne du XIXᵉ siècle, chacun illustrant les travers et les absurdités du système bureaucratique. Romain, désillusionné par cette expérience, décide finalement de quitter son poste pour se consacrer pleinement à l'écriture. Il écrit une pièce intitulée Les Oisifs, qui est jouée à la Comédie-Française, et conquiert le cœur de Mademoiselle Célestine, une jeune femme issue du milieu théâtral.
Analyse des thèmes
- Critique de la bureaucratie : Gaboriau dénonce l'inefficacité et l'absurdité de l'administration française, où l'oisiveté et le manque d'initiative sont monnaie courante.
- Satire sociale : Le roman offre une peinture mordante de la société parisienne du Second Empire, mettant en lumière les comportements hypocrites et les vices cachés des employés de bureau.
- Quête de sens : À travers le parcours de Romain, l'auteur illustre la recherche de réalisation personnelle et professionnelle, loin des carcans imposés par la société.