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Le Nabab, publié en 1877, est un roman d'Alphonse Daudet qui s'inscrit dans la veine réaliste et offre une critique mordante de la société parisienne de la fin du XIXe siècle. Le livre brosse un tableau des ambitions politiques, des intrigues financières et des mœurs corrompues des élites sociales de Paris, en s'inspirant de personnages et d'événements réels.
Le personnage principal, Jansoulet, surnommé "le Nabab", est un homme d'affaires originaire de Provence, qui a fait fortune en Tunisie grâce à des affaires douteuses. Bien qu'il ait accumulé une grande richesse, il est toujours en quête de reconnaissance sociale et politique. Désirant intégrer la haute société parisienne et obtenir un siège à la Chambre des députés, Jansoulet retourne à Paris pour se faire élire.
Cependant, sa quête de légitimité est semée d'embûches. À Paris, Jansoulet est accueilli avec mépris par l'élite qui le considère comme un parvenu, malgré sa fortune. Il se retrouve mêlé à des intrigues politiques et financières, où l'argent joue un rôle déterminant, mais où les ambitions personnelles et les trahisons dominent. Il se heurte notamment à Hemerlingue, un ancien associé devenu son ennemi juré, qui complote pour le détruire et prendre sa place.
Autour de Jansoulet gravite une galerie de personnages typiques de la société parisienne, comme Mme Jenkins, une courtisane qui cherche à tirer profit de lui, ou encore le docteur Jenkins, un médecin corrompu qui joue un rôle ambigu dans la chute de Jansoulet. Le duc de Mora, un politicien influent, fait également partie des acteurs clés de cette société hypocrite et manipulatrice.
En parallèle de son ascension sociale, Jansoulet entretient une relation avec sa mère, la vieille mère Jansoulet, restée en Provence, symbolisant les racines simples et honnêtes dont il s’est éloigné. Leur relation met en lumière le contraste entre la rusticité honnête de la province et la corruption de la capitale.
Malgré ses efforts pour obtenir la reconnaissance qu'il désire tant, Jansoulet se retrouve rapidement en proie à des trahisons et à des manipulations qui le conduisent à sa perte. Son élection est annulée, et il est ruiné par des spéculations et des dettes colossales. L’histoire se termine par la chute inévitable du Nabab, qui meurt désabusé et déshonoré, victime de l'ambition et de la cupidité du milieu dans lequel il a voulu s'élever.
Le Nabab est un roman réaliste et satirique qui critique les travers de la société parisienne à la fin du XIXe siècle. À travers l’histoire de Jansoulet, un parvenu cherchant désespérément la reconnaissance sociale, Daudet dépeint les dangers de l'ambition démesurée et les ravages que peuvent causer les intrigues politiques et les manipulations financières. Le roman explore la fragilité des statuts sociaux, la corruption de l’élite, et le désenchantement d’un homme qui, malgré sa richesse, finit par tout perdre.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge
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Le Nabab, roman de mœurs parisiennes, d’Alphonse Daudet
Résumé :
Le Nabab, publié en 1877, est un roman d'Alphonse Daudet qui s'inscrit dans la veine réaliste et offre une critique mordante de la société parisienne de la fin du XIXe siècle. Le livre brosse un tableau des ambitions politiques, des intrigues financières et des mœurs corrompues des élites sociales de Paris, en s'inspirant de personnages et d'événements réels.
Intrigue :
Le personnage principal, Jansoulet, surnommé "le Nabab", est un homme d'affaires originaire de Provence, qui a fait fortune en Tunisie grâce à des affaires douteuses. Bien qu'il ait accumulé une grande richesse, il est toujours en quête de reconnaissance sociale et politique. Désirant intégrer la haute société parisienne et obtenir un siège à la Chambre des députés, Jansoulet retourne à Paris pour se faire élire.
Cependant, sa quête de légitimité est semée d'embûches. À Paris, Jansoulet est accueilli avec mépris par l'élite qui le considère comme un parvenu, malgré sa fortune. Il se retrouve mêlé à des intrigues politiques et financières, où l'argent joue un rôle déterminant, mais où les ambitions personnelles et les trahisons dominent. Il se heurte notamment à Hemerlingue, un ancien associé devenu son ennemi juré, qui complote pour le détruire et prendre sa place.
Autour de Jansoulet gravite une galerie de personnages typiques de la société parisienne, comme Mme Jenkins, une courtisane qui cherche à tirer profit de lui, ou encore le docteur Jenkins, un médecin corrompu qui joue un rôle ambigu dans la chute de Jansoulet. Le duc de Mora, un politicien influent, fait également partie des acteurs clés de cette société hypocrite et manipulatrice.
En parallèle de son ascension sociale, Jansoulet entretient une relation avec sa mère, la vieille mère Jansoulet, restée en Provence, symbolisant les racines simples et honnêtes dont il s’est éloigné. Leur relation met en lumière le contraste entre la rusticité honnête de la province et la corruption de la capitale.
Malgré ses efforts pour obtenir la reconnaissance qu'il désire tant, Jansoulet se retrouve rapidement en proie à des trahisons et à des manipulations qui le conduisent à sa perte. Son élection est annulée, et il est ruiné par des spéculations et des dettes colossales. L’histoire se termine par la chute inévitable du Nabab, qui meurt désabusé et déshonoré, victime de l'ambition et de la cupidité du milieu dans lequel il a voulu s'élever.
Personnages principaux :
- Bernard Jansoulet (le Nabab) :
Un homme d’affaires richissime d'origine modeste, surnommé "le Nabab", qui cherche à s’imposer dans la haute société parisienne et à obtenir un siège à la Chambre des députés. Il incarne à la fois la réussite économique et la déchéance morale.- Hemerlingue :
Un ancien associé de Jansoulet, devenu son rival. Il manœuvre dans l’ombre pour ruiner Jansoulet et prendre sa place dans la haute société.- Mme Jenkins :
Une courtisane qui profite de la naïveté de Jansoulet pour obtenir des faveurs et de l’argent.- Docteur Jenkins :
Un médecin corrompu qui entretient des relations ambiguës avec Jansoulet et participe indirectement à sa ruine.- Le duc de Mora :
Un politicien influent qui représente la puissance et l’hypocrisie de la société parisienne.- La mère Jansoulet :
Mère de Bernard, elle symbolise les valeurs simples et honnêtes de la province, en contraste avec la corruption de Paris.Thèmes principaux :
La corruption et les intrigues politiques :
Le roman dépeint une société parisienne où les ambitions personnelles, les manipulations et les complots politiques dominent. La quête de pouvoir et de richesse est marquée par une profonde hypocrisie.Le contraste entre la province et la capitale :
À travers la figure de la mère Jansoulet et les souvenirs de son passé modeste, Daudet souligne le contraste entre les valeurs simples et honnêtes de la province et le monde corrompu et superficiel de Paris.L’argent et la société :
Le roman montre comment la richesse ne garantit pas la reconnaissance sociale et peut même conduire à la destruction. L’ascension et la chute de Jansoulet illustrent les dangers de la quête effrénée de pouvoir et de prestige.La satire de la haute société parisienne :
Le Nabab est une critique acerbe de la haute société de l’époque, montrant ses vices, son hypocrisie et ses manipulations.Conclusion :
Le Nabab est un roman réaliste et satirique qui critique les travers de la société parisienne à la fin du XIXe siècle. À travers l’histoire de Jansoulet, un parvenu cherchant désespérément la reconnaissance sociale, Daudet dépeint les dangers de l'ambition démesurée et les ravages que peuvent causer les intrigues politiques et les manipulations financières. Le roman explore la fragilité des statuts sociaux, la corruption de l’élite, et le désenchantement d’un homme qui, malgré sa richesse, finit par tout perdre.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge