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La Corde au cou, publié en 1873, est un roman policier d'Émile Gaboriau qui se distingue par son approche centrée sur le suspect plutôt que sur l'enquêteur, offrant une perspective unique sur le système judiciaire et les tensions sociales de l'époque.
Dans la nuit du 22 au 23 juin 1871, un incendie ravage le château de Valpinson, propriété du comte de Claudieuse, qui est grièvement blessé lors de l'attaque. Un témoin, un jeune paysan simple d'esprit surnommé Cocoleu, affirme avoir reconnu l'agresseur : Jacques de Boiscoran, un voisin du comte. Les deux hommes avaient des différends concernant des territoires de chasse, ce qui renforce les soupçons à l'encontre de Jacques.
Arrêté et emprisonné, Jacques clame son innocence. Sa famille, convaincue de son intégrité, fait appel à un jeune avocat parisien, Manuel Folgat, pour assurer sa défense. Folgat découvre que Jacques entretenait une relation secrète avec la comtesse de Claudieuse. Lorsque la comtesse a appris que Jacques s'était fiancé à Denise de Chandoré, elle a exigé la restitution de ses lettres d'amour. Un rendez-vous avait été fixé près de Valpinson le soir du drame, ce qui place Jacques en position délicate.
L'enquête menée par Folgat révèle des secrets inavouables et met en lumière les tensions sociales et morales de l'époque. Gaboriau insiste sur la pression abominable qui pèse sur le prévenu, tenant le lecteur en haleine grâce au suspense constitué par le doute quant au dénouement de l'affaire. En effet, il est impossible de savoir avant la fin si l'inculpé sera ou non innocenté.
- Justice et présomption d'innocence : Le roman met en lumière les failles du système judiciaire, où un individu peut être accablé par des preuves circonstancielles et des préjugés sociaux.
- Pression sociale et morale : Gaboriau explore les tensions sociales de l'époque, notamment les attentes et les jugements de la société bourgeoise du XIXᵉ siècle.
- Suspense et incertitude : L'auteur maintient le lecteur dans une incertitude constante quant à l'issue de l'affaire, déjouant les pronostics habituels des intrigues policières.
La Corde au cou se distingue des autres œuvres de Gaboriau en centrant l'attention sur le suspect plutôt que sur l'enquêteur, offrant une perspective intime des épreuves traversées par un individu accusé à tort. Le roman offre une analyse subtile de la société de l'époque et des mentalités en mettant en lumière les tensions sociales et morales de l'époque. Le dénouement inattendu et le suspense maintenu jusqu'à la fin font de ce roman une œuvre majeure du genre policier, illustrant le talent de Gaboriau pour créer des intrigues complexes et captivantes.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge
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La corde au cou, roman d’Émile Gaboriau
Résumé
La Corde au cou, publié en 1873, est un roman policier d'Émile Gaboriau qui se distingue par son approche centrée sur le suspect plutôt que sur l'enquêteur, offrant une perspective unique sur le système judiciaire et les tensions sociales de l'époque.
Dans la nuit du 22 au 23 juin 1871, un incendie ravage le château de Valpinson, propriété du comte de Claudieuse, qui est grièvement blessé lors de l'attaque. Un témoin, un jeune paysan simple d'esprit surnommé Cocoleu, affirme avoir reconnu l'agresseur : Jacques de Boiscoran, un voisin du comte. Les deux hommes avaient des différends concernant des territoires de chasse, ce qui renforce les soupçons à l'encontre de Jacques.
Arrêté et emprisonné, Jacques clame son innocence. Sa famille, convaincue de son intégrité, fait appel à un jeune avocat parisien, Manuel Folgat, pour assurer sa défense. Folgat découvre que Jacques entretenait une relation secrète avec la comtesse de Claudieuse. Lorsque la comtesse a appris que Jacques s'était fiancé à Denise de Chandoré, elle a exigé la restitution de ses lettres d'amour. Un rendez-vous avait été fixé près de Valpinson le soir du drame, ce qui place Jacques en position délicate.
L'enquête menée par Folgat révèle des secrets inavouables et met en lumière les tensions sociales et morales de l'époque. Gaboriau insiste sur la pression abominable qui pèse sur le prévenu, tenant le lecteur en haleine grâce au suspense constitué par le doute quant au dénouement de l'affaire. En effet, il est impossible de savoir avant la fin si l'inculpé sera ou non innocenté.
Analyse des thèmes
- Justice et présomption d'innocence : Le roman met en lumière les failles du système judiciaire, où un individu peut être accablé par des preuves circonstancielles et des préjugés sociaux.
- Pression sociale et morale : Gaboriau explore les tensions sociales de l'époque, notamment les attentes et les jugements de la société bourgeoise du XIXᵉ siècle.
- Suspense et incertitude : L'auteur maintient le lecteur dans une incertitude constante quant à l'issue de l'affaire, déjouant les pronostics habituels des intrigues policières.
Conclusion
La Corde au cou se distingue des autres œuvres de Gaboriau en centrant l'attention sur le suspect plutôt que sur l'enquêteur, offrant une perspective intime des épreuves traversées par un individu accusé à tort. Le roman offre une analyse subtile de la société de l'époque et des mentalités en mettant en lumière les tensions sociales et morales de l'époque. Le dénouement inattendu et le suspense maintenu jusqu'à la fin font de ce roman une œuvre majeure du genre policier, illustrant le talent de Gaboriau pour créer des intrigues complexes et captivantes.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Serge